Arrivée à trois heure du mat' à dawei, on prend donc une chambre pour terminer la nuit et être en forme pour le lendemain. Après s'être renseignés sur les environs, on  décide de passer nos trois derniers jours en birmanie sur les plages ! On se retrouve sur la Nabule Beach : 10 km de sable blanc rien que pour tous les deux... et les énoooormes méduses , du jamais vu ! Malgré les quatre heures de moto on rentre ravis de notre journée.

Le lendemain c'est à Maungmagan beach qu'on s'arrête. Cette plage,  la plus proche et donc la plus connue, est fréquentée par les locaux. On passe un très joli moment à observer les enfants jouer, à admirer les bateaux et les pêcheurs et surtout à se faire prendre en photos avec moines, familles et groupes d'amis. On continue notre route jusqu'à Nabule beach. Après un "raccourci" à travers une route encore plus cabossée que celle de la veille, on retrouve notre plage à nous. On pousse encore quelques kilomètres et là waooouh, plage de rêve avec un petit stupa perché sur un rocher. On ne croise que des locaux venus pour fêter le jour de l'indépendance. Nous ne sommes pas au bout de notre surprise... plus loin, après avoir traversé des plantations de bananes, papayes et cocos, on se fait inviter dans la seule maisonnette de la plage avant d'aller se baigner . Encore mieux que la veille.

Dernier jour en Birmanie, sniff !  On termine en beauté avec la grandfather beach à deux heures et demie de Dawei. Avant la plage, on visite un petit village de pêcheurs. Visiblement peu habitués aux touristes, vu leurs yeux écarquillés à notre vue. Arrivés à la grandfather beach, on découvre la plus belle plage des environs. Le spectacle est à couper le souffle,  on se croirait sur une île déserte au milieu  de l'océan. On trouve même un petit lagon, dans lequel on patauge un bon moment. Le paradis !

Sur le chemin du retour, comme maintenant depuis un mois, on échange des dizaines de coucous, sourires et regards. Difficile de quitter ce pays tellement authentique et accueillant. Plus que les paysages, c'est les personnes elle-mêmes qui nous auront marquées. Malgré la barrière de la langue, elles ont toujours été prêtes à aider ou simplement faire connaissance.  On quitte ce pays en étant sûrs d'y retourner.