Pindaya ! Sûrement la journée la plus compliquée depuis le début. Pour éviter le pack "tuktuk + taxi + visite" on suit les conseils de Aung, notre guide du trek. On commence donc par attendre que le Pick-up se remplisse... une heure après toujours personne... par chance, un autre pick-up plein à craquer passe devant nous et on réussit à se trouver une place. Arrivés à Shwe Nyaung on cherche notre fameux "local bus". Introuvable. Au bout de 20 minutes de marche,  10 coups de téléphone à droite à gauche,  on finit par monter dans un pick-up sans vraiment être sûrs de la destination. Aung Ban terminus. Il nous reste plus qu'à trouver un troisième pick-up pour Pindaya. Grâce à un compagnon de voyage, on échappe à une arnaque et on arrive à Pindaya une heure plus tard. Après trois pick-up et une moto-taxi, nous voilà enfin arrivés à la grotte aux milliers de Bouddhas. Magnifique !

Comme prévu,  notre pick-up revient nous chercher à deux heure ! Mais non, ça c'était ce qui était prévu, mais il n'est jamais venu. Après une heure d'attente, un vent de panique souffle sur Pindaya. Il nous reste trois heures avant le départ de notre bus de nuit pour Hpa-An  et surtout il nous reste deux heures et demie de trajet pour rentrer. La gentillesse des birmans nous sauve encore une fois. Une famille venue de Yangon pour montrer des chevaux à leur petit, finit par nous amener dans leur taxi privé jusqu'à mi parcours. Très très attentionnés, ils s'inquiètent pour notre bus et pressent leur chauffeur. Arrivés à Aung Ban notre couple de sauveurs nous trouvent un taxi direct pour notre hôtel. Après avoir répété une bonne dizaine de fois au chauffeur qu'il devait nous poser devant l'hôtel (et rapidement), ils proposent encore de nous payer le taxi. On refuse, vraiment touchés par cette belle et heureuse rencontre.

 Tout est bien qui finit bien, on arrive à l'heure pour notre bus. Après 11 heures de bus, on arrive à Yangon. A peine 30 minutes plus tard, on repart déjà pour Hpa-An. Cool ! Oui mais bon... c'était sans compter le bus de compet' dans lequel nous nous retrouvons. Alors que tous les bus flambants neufs quittent la gare routière,  le notre, vieux bus birman, n'a fait que 300 mètres et à déjà calé un bon nombre de fois. Six heures plus tard, plus deux (merci le bus), on arrive épuisés à Hpa-An. 19 heures de bus birman, c'était une sacrée expérience !