On passe la journée à se balader dans cette ville morte, à la recherche d’un scooter. Pas facile du tout puisqu’aucune agence n’existe. On finit par trouver deux scooter en piteux état et sans plaque à la gare routière. 

C’est donc avec nos scooter de compet’ qu’on se dirige vers les grottes de Vieng Xai le lendemain matin. Il n’aura suffit que de dix petits kilomètres pour tomber en panne. Après un moment d’attente et d’hésitation, Eliot finit par nous trouver un super garagiste qui ne parle pas un mot d’anglais. Il examine le scooter un moment et finit par nous emmener à son garage. Il s’agissait d’un problème de carburateur. Une fois la réparation faite on a plus qu’à contacter et attendre un des nombreux intermédiaires du loueur.

Tout étant compliqué et lent (il ne faudrait pas brusquer leur karma), ça n’est que deux heures plus tard qu’on peut repartir. Une fois sur place, les audio guides autour du coup, on commence enfin la journée. La visite guidée de tout le réseau de grottes, très intéressante,  nous remet rapidement dans le contexte de guerre du Vietnam. L’intérieur était bien aménagé et organisé puisque les grottes furent occupées pendant neuf longues années par le pathet Lao (1963-1972).

Sur le chemin du retour, on éclate un pneu. Ca commence a faire beaucoup pour le  même scooter mais la gentillesse des laotiens nous sauve une deuxième fois. Une jeune fille nous propose son aide et nous accompagne jusqu’au prochain garage. On était pas au bout de nos peines de retour à sam neua, en effet, on choisit un resto un peu par hasard où des locaux sont en pleine fondue laotienne. Super ! On veut la même chose. Ni une ni deux on se retrouve avec un bouillon « blood flavour » et un magnifique cou de poulet, gros raté…